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dimanche à Lanarvily Casper: «Un vrai test»

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Avant de défier les meilleurs sprinters du monde, Jimmy Casper (Saur-Sojasun) s'offre un test dimanche à Lanarvily.

Jimmy Casper n'est pas breton mais Lanarvily, ça lui cause... «Je connais surtout l'ancien organisateur, l'homme à la casquette, celui qui a des mains grandes comme deux fois les miennes. Il s'appelle comment, déjà? Oui, oui, Jean Le Hir, c'est bien ça. Et puis, j'ai déjà couru là-bas. Quand j'étais cadet ou junior, je ne sais plus, j'ai disputé les championnats de France (NDLR: c'était en 1996). Je m'étais classé 9e. Chez les pros, je suis venu aussi une fois. Je travaillais pour Mengin et mon boulot consistait à le faire entrer en tête dans la pâture.»


«Une belle bourre entre routiers»

On a tendance à l'oublier mais Jimmy le sprinter adore le cyclo-cross. «J'en ai toujours fait et j'ai dû en gagner une dizaine dans ma carrière. Mais pas cette année car je ne me suis aligné que dans des cross de haut niveau, où je me suis frotté à quelques cracks de la discipline. En général, les sprinters se débrouillent plutôt bien en cyclo-cross. On est un peu casse-cou, on ose, on n'est pas timoré dans ce genre d'exercice.» L'objectif du Picard dans le Finistère? «Il y aura des spécialistes devant nous mais, entre routiers, on va se tirer une belle bourre. Je viens pour le cachet (je l'avoue), pour le plaisir mais aussi pour me tester. Ce sera même un vrai test à quinze jours du Tour du Qatar (7 au 12février)», racontait le coureur de Saur-Sojasun, joint mardi, après une sortie de sept heures à Saint-Raphaël, où il était en stage avec son équipe. «Je me croyais en retard par rapport à la saison dernière à la même époque, mais ce n'est pas le cas. Je ne sais pas si je suis en avance mais, en tout cas, je ne suis pas en retard.»

Un TGV?

Ça tombe bien car le coureur de Stéphane Heulot (vainqueur de la Coupe de France 2009 après s'être imposé dans trois manches) veut frapper vite et fort. «Au Tour du Qatar et au Tour d'Oman, je vais retrouver les meilleurs sprinters du monde. Il ne manquera que Greipel et Hushovd», annonce Casper (31 ans), bien décidé à démontrer à Cavendish, Bennati, Boonen, etc. que son train est un TGV. Son train? C'est tout simplement le nom donné aux poissons-pilotes qui ont pour mission de placer le Picard sur orbite: à Engoulvent sont venus s'ajouter, cette saison, Lemoine, Poulhiès et Martias. «Ils seront tous avec moi au Qatar», annonce Casper. Lui, il s'offre, dimanche, une halte en gare de Lanarvily. Pas pour deux minutes d'arrêt. Non, pour une heure à très grande vitesse.

  • Jérôme Le Gall                         Le Télégramme 21-01-2010